Compagnie Amarante

LOVE SUPRÊME

Création en cours (2024)

Sortie de résidence :
Jeudi 19 septembre 2024 à 18h
à la Filature du Mazel (30)

  • Les 30 & 31 octobre 2024, résidence à la salle Lucie Aubrac du Vigan
  • En résidence du 9 au 20 septembre 2024
    à la Filature du Mazel de Notre Dame
    de la Rouvière (30)
  • 19 juillet 2024, sortie de résidence au Vigan
  • du 8 au 19 juillet 2024 résidence au centre culturel du Bourilhou au vigan
  • du 6 au 13 avril 2024, résidence à la salle Lucie Aubrac du Vigan
  • du 11 au 16 février 2024, résidence en Limousin
  • du 27 novembre au 1er décembre 2024, résidence à la Filature du Mazel à Notre Dame de la Rouvière

Un triptyque suspendu aux moments charnières de vie des femmes.

Trois étapes clé de leurs existences :

  • L’adolescence, avec TREIZE
  • La quarantaine/cinquantaine, avec A LOVE SUPRÊME
  • L’âge d’or de la vieillesse

TREIZE, un spectacle poétique et tendre sur l’adolescence, la solitude, le consentement…
Création pour une musicienne, une comédienne, 2 marionnettes, une plante verte et une table.
Projet porté par Juliette Lapeyre (création 2024)

 

UNE TROISIÈME FORME, mélange de documentaire et de fiction, de vidéos et de sons sur le tabou de la sexualité chez les personnes âgées.
Projet porté par l’ensemble de la Cie Amarante, (création 2025)

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A LOVE SUPRÊME, un seul en scène cru
et percutant, inspiré du texte de Xavier Durringer,
sur l’histoire d’une femme de 50 ans qui réalise quelle place la société lui laisse…

Création pour une comédienne et un conteneur à poubelles Projet porté par Véronique Coirre (création 2024)

J’ai découvert l’écriture de Xavier Durringer assez tard, j’avais 35 ans. Nous avions monté «Chroniques» qui rassemblait des textes de plusieurs livres de Durringer.
Ça a été un vrai coup de cœur.
J’ai rarement rencontré un homme qui comprenait aussi bien les femmes et les rapports femmes hommes.
J’aime sa dissection des rapports humains, son côté cru, authentique, brut et la justesse de son analyse.
A Love Suprême m’a touché.

Sans doute parce que, comme Bianca, je suis une femme de 50 ans. Et je ne suis pas trop vieille pour vivre, aimer, jouir ou travailler !

Yann Moix a dit « Les femmes de 50 ans, je trouve ça trop vieux ». Toutes les femmes de 50 ans réduites dans ce « ça ». Écœurant !
On ne peut pourtant pas nier qu’il a le culot de dire publiquement ce que beaucoup pense tout bas.
Il s’agit en fait d’une construction sociétale.
Notre société est machiste et patriarcale, et c’est une réalité qu’à un moment donné de leur vie, les femmes deviennent inexistantes.
Comme le dit le personnage de Tommy s’adressant à Bianca « T’as déjà vu des femmes de cinquante ans faire la première page des journaux féminins ? ».

Une création de la compagnie Amarante avec Véronique Coirre au jeu et Juliette Lapeyre à la mise en scène, adaptée du texte de Xavier Durringer.

Dans le monde du spectacle, au théâtre, au cinéma, ça se passe comme cela aussi. Après quarante ans il faut vraiment s’accrocher pour décrocher un rôle.

L’article « Les femmes ne veulent plus être invisibles »* dit : « En France, une femme majeure sur deux a plus de cinquante ans, soit selon l’Insee, une population de plus de 13 millions de personnes. Or, seulement 8 % des rôles distribués dans 202 films français en 2015 l’ont été à des femmes de plus de cinquante ans ».

Cette réalité touche toutes les femmes quelque soit le monde du travail dans lequel elles évoluent, pas seulement celui du spectacle.
Il s’agit là d’une discrimination sexiste évidente issue de l’image patriarcale de la société de la ménagère de moins de 50 ans.

Ici Bianca cumule. Elle est une femme de 50 ans et, de part son métier, une vie entière dédiée au monde de la nuit, c’est une marginale.
Une marginale qui a toujours vécu dans l’instant présent, qui n’a jamais projeté ni construit quoique ce soit pour elle.
Elle est depuis toujours comme dans une boucle intemporelle dans laquelle elle ne se voit ni changer ni vieillir. De fait c’est une vraie grosse baffe qu’elle se prend dans la gueule quand on la vire.

Le texte de Durringer est un monologue tranchant, qui envoie le monde en l’air pour la dernière révérence d’une femme éprise de la scène et du jeu au point d’en faire, à la manière de Coltrane, une célébration.

Bianca, ça pourrait être n’importe laquelle
d’entre nous.

* Ministère chargé de l’égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l’égalité des chances.

Une création de la compagnie Amarante

Spectacle à partir
de 12 ans

Mise en scène :
Juliette LAPEYRE
et Véronique COIRRE

Interprétation :
Véronique COIRRE

Création lumière :
Mathilde ROBERT

Scénographie et Costumes :
Cie Amarante